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« Dans ce corps qui s’étire, il y a toute l’âme qui respire : en ce sens, de l’esprit du mouvement, je ressens la grâce intemporelle ; car d’où je suis, l’étoile excelle dans la beauté du geste. Et d’un souffle inépuisable, tout y est force fragile. Voici donc l’architecte égérie qui, d’une portée à la pointe de ses pieds, sème autour d’elle l’élégance de nos regards. Autrement dit, voilà qu’effleure nos cœurs, le geste d’une caresse. L’embrasement frôle alors l’intimité voluptueuse : un bijou, un joyau… se dessinent en manœuvre délicate et sensuelle : elle tourne et se détourne, se pose et se transpose, se glisse au bénéfice d’aucun artifice. L’émotion ballerine combine enfin l’exploration baladine avec la féline badine : c’est ainsi que la cadence enthousiaste est au service du trouble mien. D’un tempo à l’autre, il me reste à récolter la contemplation d’un moi pour elle : l’ivresse en même temps que la délicatesse d’un ange. »
